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Vétérinaires sentinelles du RESPE
En bref - 01.04.2025

Le Respe face à de nouveaux défis

Acteur de plus en plus visible de la filière Cheval, le Respe (réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) joue le rôle de sentinelle de la situation sanitaire équine. Lancé il y a 26 ans, il est face à de nouveaux défis (dont celui de son financement) pour mener à bien ses missions. Son nouveau président, le vétérinaire Jean-Marc Betsch, vient d'accorder une interview à Jour de Galop. Extraits. Infos sur www.respe.net

Une association bipartite et indépendante. Né en 1999 de la commission "maladies infectieuses" de l’Avef (Association vétérinaire équine française), le Respe réunissait alors une cinquantaine de vétérinaires sentinelles, chargés de remonter au réseau les différentes pathologies rencontrées sur le terrain. En 2008, le réseau se structure et devient une association loi 1901. Jean-Marc Betsch précise : "Sa gouvernance est totalement bipartite entre socio-professionnels et vétérinaires, ce qui lui permet d’être apolitique et indépendant".

Veilleur sanitaire et gestionnaire des crises. Avec ses 1.200 vétérinaires sentinelles, totalement bénévoles dans ce rôle, le Respe permet de connaître avec précision la situation sanitaire dans chaque département à tout moment. Aujourd’hui, 70 % du cheptel équin est suivi par le Respe. Son président précise : "La clé du succès repose sur deux axes essentiels : la fiabilité des analyses (prises en charge financièrement à 50 % par le réseau) et le total anonymat. En cas de danger sanitaire, des cellules de crise sont déclenchées avec l’ensemble des représentants de la filière".

Un financement qui dépend des dons. Le modèle économique du réseau n'est pas encore parfaitement sécurisé. Les principales ressources proviennent de l’Ifce (via les cartes d’immatriculation), de la D.G.A.L., du Fonds Éperon, et du Conseil départemental du Calvados. S’y ajoutent les cotisations des membres du Respe, et les contributions de la Manche, de l’Orne et de la Fédération Nationale du Cheval. Jean-Marc Betsch ajoute ici : "Cela représente au total 600.000 €, alors que nous avons besoin d’1 M€ par an.

Nous faisons donc appel aux dons, et avons comme projet de créer un fonds de dotation permettant une déduction fiscale significative mais aussi une valorisation d’une démarche RSE des entreprises et laboratoires pharmaceutiques. Pour le moment, la Fédération des éleveurs de galop, France Galop et la Fédération française d’équitation nous octroient 20.000 € chacun. Nous espérons obtenir la reconnaissance par l’État de notre mission d’intérêt public, ce qui conforterait le Respe comme pilier du sanitaire".

Les défis à relever. Jean-Marc Betsch énumère la résistance aux microbes (rhodococcus equi) et aux parasites, les mutations des germes (rotavirus par exemple), l'impact du réchauffement climatique sur la flore (plantes toxiques) et la faune, l'extension de maladies émergentes, etc. Grâce aux nouvelles technologies (et à l’intelligence artificielle), le Respe vient de développer une application sur la détection des plantes toxiques pour le cheval (à retrouver par ce LIEN).

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